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Photo du rédacteurMarion Massot

Bilan 2018

Mieux vaut tard que jamais…


J’ai l’impression de ne commencer véritablement 2019 qu’en ce moment. Les fêtes de fin d’année, des quelques jours avant Noël jusqu’à quelques jours après Nouvel An, ont véritablement agi comme une parenthèse, une bulle loin de tout, hors du temps.


Il m’a fallu un moment pour vraiment en prendre conscience, malgré un retour à la réalité plutôt violent…


Cette rétrospective 2018 sera à l’envers. “2019, l’année du changement !” dixit ma mère.

Le 31 décembre 2018, j’étais dans un petit village en Ardèche, en petit comité avec un groupe de personnes que je ne connaissais qu’un petit peu. Fin décembre, je débarquais à Marseille pour la 3eme fois. Ville coup de coeur de l’année 2018. J’ai pu faire une belle randonnée, qui m’a aussi fait prendre conscience qu’il était important de prendre son corps en main. Pour Noël, j’étais en famille, dans une location au bord de la mer en Normandie. Le bonheur.


Regarder chaque jour les phoques avec les jumelles. J’ai aussi découvert la soirée de Noël avec les copains. Comme quoi, ça peut marcher avec ou sans la famille. J’ai été invité à un anniversaire où c’était les 50 ans. & ça fait vraiment plaisir de voir des adultes de 50 ans (en moyenne) qui savent encore s’amuser sans prise de tête. Certains trentenaires voir moins devraient prendre exemple. Décembre, c’était le mois où j’ai tenté les cheveux “mermaid” & violet. J’ai trouvé cela très beau, très “cosmic girl”.


Novembre, une amie à eu un bébé, bienvenue à Julia (dont j’espère secrètement qu’elle portera la même chevelure que Rebelle). J’ai aussi découvert la Fabrik à Deklik. & même si je n’ai pas eu de déclic à proprement dit, c’était une expérience fabuleuse, qui a confirmé les choix que j’avais fait & annihiler mes doutes. Elle existe à Lyon & Bordeaux. Si vous avez entre 16 & 35 ans, que vous vous sentez perdu.e.s dans votre vie, faîtes l’expérience. Y’a que de la bienveillance & il y’aura toujours un.e Dékliké.e pour vous loger.


Le 31 octobre, je fêtais Halloween déguisée en T-rex avec des enfants (un des meilleurs cadeaux que l’on a pu m’offrir). C’était merveilleux. Même si vous ne voulez pas d’enfants ou que vous n’appréciez pas plus que cela leur présence (ce n’est pas dans mes projets par exemple), passer du temps avec eux fait du bien (on n’est d’accord, sauf dans le train). Personnellement, ils me rappellent à chaque fois l’importance de l’émerveillement pour des choses simples. Octobre, c’est aussi le mois où ma famille & moi avons déposé tous les justificatifs concernant la demande de nationalité luxembourgeoise par l’aïeul.


Septembre, j’avais les cheveux roses. C’était sublime. Septembre, j’ai eu mes 2 premières missions en tant que micro-entreprise. & je suis même partie à San Sebastian (très touristique, mais très beau).


Le mois d’août fut la déception de ne pas partir à Montréal, mais ce fut l’occasion pour moi de partir à Marseille. Je suis restée une semaine, rentrée 24h en Moselle pour l’anniversaire de ma mère, subir la pluie & hop, je repartais une semaine sur Marseille. J’y ai découvert le plaisir définitif de la rando, mon besoin de soleil & de douceur de vivre. J’ai pu resserer & créer d’incroyables amitiés, & mêmes de simples rencontres qui fait du sud-est sa magie. Je suis allée à Liège en Belgique, pour les fêtes du 15 août en Outremeuse. J’ai montré que la Moselle & le Nord-est ça pouvait être chouette. Ce fut un de mes plus beaux étés, & celui du début de la prise de conscience.


Juillet, j’avais les cheveux bleus au niveau des pointes. Boarf. C’était le dernier karaoké de l’année avec Les Sauvages car on mettait une ambiance de folie (mes amies d’enfance & moi, surnommées par le patron du bar. La classe.). C’est avoir des nouvelles d’une amie à Montréal. C’était mon premier départ sur Marseille.


Juin, mon petit frère passait le bac (& l’a eu, encore toutes mes féliciations p’tit frère). C’était un instant nostalgie pour moi… Le 15 juin, je donnais mon sang pour la première fois. Juin, c’était voir Ezeki3l en concernant avec l’orchestre philharmonique de Metz. Incroyable. & surtout, j’ai découvert Tours, une très belle petite ville, ainsi que l’exposition des Mécaniques Poétiques d’Ezeki3l.


Mai était un mois très nul. Je suis allée voir la mer à Cherbourg, j’ai pu voir un ami amis je m’en serais bien passée vu le contexte.


Avril, un mois administratif, professionnel & sorties en tout genre. 1/3 passionnant, 1/3 enrichissant, 1/3 chiant. Mois qui fait partie “des prises de consciences 2018”.

Mars, c’était le dernier cours de Lindy Hop. C’est vraiment sympa mais je suis très nulle en coordination. Pardon pour tous les pieds que j’ai pu écraser. Puis, encore un mois avec beaucoup d’adminstratif à gérer. Le 23 mars, c’était la dernière fois que j’avais vu ma psy.

Le 27 février, je fêtais mes 26 ans au Trampoline Park. C’était merveilleux, & cela m’a confirmé l’importance de garder son âme d’enfant. Le 6 février, je créais ma micro-entreprise (je me suis sentie tellement adulte). Puis, j’allais aussi à Lyon (c’est une très belle ville, je recommande).


Je me suis réveillée le 1er janvier à Nancy, après avoir fêté un Nouvel An improbable, sous le signe de la déambulation & des vilains acacias (ces arbres changent le goût de leurs feuilles quand les girafes en mangent trop. Janvier, marque aussi le début de la complexité dans la recherche du premier job.


En 2018, j’ai continué mon perfectionnement en cartomancie avec ma voisine adorée.


En 2018, j’ai continué encore & toujours mon tour de France : Strasbourg, Bordeaux, Paris, Lyon, Tours, Cherbourg, ainsi que la périphérie, avec le Luxembourg, l’Allemagne, la Belgique… Merci la TGV Max, mais je commence à me sentir à l’étroite ici, je l’avoue. J’ai contacté je ne sais combien d’entreprises, j’ai eu je ne sais combien de réponses négatives, sans compter ceux qui ne répondent pas, j’ai passé je ne sais combien d’entretiens. J’ai découvert le plaisir de la randonnée, les ateliers d’UX au Luxembourg, le plaisir de l’écriture, du développement personnel, des rencontres incroyables, le plaisir de cuisiner, le plaisir de jardiner, qu’un ballot de paille peut s’enfuir & écraser une voiture…


Moi qui avait trouvé cette année très nulle, où je n’ai eu l’impression que mon activité principale était d’être roulée en boule dans mon lit, à mater des séries avec mes chats, bah je me suis trompée. Cela s’appelle le biais de négativité(totalement humain, je vous rassure). En fait, c’était juste une année bien éclectique. Ce que j’aime.


Je vous invite à vous poser, faire le bilan de votre journée, mois, année, vie… & je suis sûre que vous serez supris.e de ce que vous pourrez en retirer.


Enfin, j’ai trouvé cette image Instragram qui résume bien mes dernières années.

2014, fut pour moi le début de ma descente aux enfers.

2015, mon burn out.

2016, ma dépression.

2017, me redécouvrir.

2018, la prise de conscience. En spiritualité, ça s’appelle l’éveil…


A voir ce que me réserve 2019… En tout cas, désormais je suis prête. “Le plus beau reste à venir”…


Initialement publié sur Medium : https://bit.ly/2sOl5Cy


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