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  • Photo du rédacteurMarion Massot

Mon voyage (professionnel) au Canada

Dernière mise à jour : 10 avr. 2019


Du 19 mars au 1er avril 2019, je suis partie en voyage à Montréal, avec un week-end à Québec.


J'ai pu bénéficier de cette opportunité grâce à l'Office Franco-Québécois de la Jeunesse (OFQJ). C'est un organisme qui propose des programmes de mobilité axés sur le développement et le perfectionnement professionnels, dans les secteurs économique, culturel, académique et social, tout en favorisant les découvertes interculturelles et le maillage des réseaux. Ces programmes s'adressent aux jeunes adultes de 18 à 35 ans.


 
  • 20ème Semaine d'Action Contre le Racisme (SACR)

J'ai ainsi pu participer à la 20ème Semaine d'Action Contre le Racisme (SACR), organisé en collaboration avec LOJIQ – Les Offices jeunesse internationaux du Québec et et le CIDIHCA (Centre International de Documentation et d’Information Haïtienne, Caribéenne et Afro-canadienne) et le C.O.R. (Communication pour l’ouverture et le rapprochement interculturel).


- 21 mars 2019


Nous nous sommes tout d'abord rencontrer dans les locaux de LOJIQ, avec un accueil très chaleureux de la part de M. Thierry Tulasne, chargé de projets .Nous sommes ensuite allés à l'évènement d’inauguration à l’Hôtel de Ville de Montréal, afin de lancer les activités de la SACR et souligner la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Menés par M. Frantz Voltaire, président, Mme Samira Laouni, coordonnatrice de ma SACR, ils ont mis en avant l’importance de l’initiative, de son impact et de son maintien. Cet évènement a permis aussi aux différents organismes partenaires de la SACR d'interagir avec les différentes instances gouvernementales présentes lors de l’inauguration.


Samira Laouni au premier plan, Frantz Voltaire à l'arrière plan
Samira Laouni au premier plan, Frantz Voltaire à l'arrière plan

Moi-même, Marion Massot, à la présentation de la SACR à l'Hôtel de Ville de Montréal (je ne suis pas peu fière !)
Moi-même, Marion Massot, à la présentation de la SACR à l'Hôtel de Ville de Montréal (je ne suis pas peu fière !)

Au programme : vidéo de présentation des 20 ans de la SACR et du programme, discours protocolaires, slam et réseautage autour de boissons et d'un buffet couvert de spécialités culinaires du monde.

Marion Massot, Emeline Chaumarel, Raphaëlle Rémy-Leleu
Marion Massot, Emeline Chaumarel, Raphaëlle Rémy-Leleu, participantes du programme OFQJ

C'était intéressant, j'ai rencontré de chouettes personnes & j'ai bien mangé (ce dernier détail est très important pour moi).


- 22 mars 2019


Nous sommes allés visiter le Musée de l'Holocauste de Montréal afin d'être sensibilisé sur l’Holocauste, l’antisémitisme, le racisme, la haine et l’indifférence.


Le soir, j'ai assisté à la conférence "Où en sommes-nous avec le racisme?" à la Maison d'Haïti, présentée par Mme Juanita Westmoreland-Traoré, juge-doyenne à la Cour du Québec et commissaire au droit de la personne.


Juanita Westmoreland-Traoré et Frantz Voltaire à la conférence
Juanita Westmoreland-Traoré et Frantz Voltaire à la conférence

Emeline, Marion, le député Frantz Benjamin, Vanesse et Samira Laouni
Emeline, Marion, le député Frantz Benjamin, Vanesse et Samira Laouni


J'ai eu l'honneur de rencontrer M. Frantz Benjamin, député de Viau, parti libéral du Québec, porte-parole de l’opposition officielle pour les dossiers jeunesse et porte-parole de l’opposition officielle en matière de tourisme.

Aperçu intérieur de La Maison d'Haïti
Aperçu intérieur de La Maison d'Haïti

- 23 mars 2019


Une table ronde était organisée entre français et québécois de Montréal et des régions du Québec sur nos perception du racisme dans nos milieux de vie respectifs . Ce fut animé par M. Frantz Voltaire, écrivain et directeur du CIDIHCA et Mme Ericka Alneus, conseillère au développement philanthropique pour 3 Points.


Ensuite, Wapikoni, le "Netflix autochtones" a présenté un atelier de découverte et de sensibilisation aux cultures et aux réalités des Premières Nations. Jani Bellefleu-Kaltusch nous a présenté la mission de l’organisme, les Premières Nations au Québec, & une définition de terminologies autochtones. La programmation, sous le thème de l'intégration et de la fierté identitaire, comportait le visionnement de courts métrages ainsi qu'un temps libre de discussion.


L'après-midi, nous nous sommes rendus à La Maison d'Haïti, située à St-Michel, un des quartier multiculturels de Montréal. pour une session de rencontre et d'échanges avec Gaël Stephenson Chancy & James Thomas, tous deux intervenants jeunesse. 


L'organisme a pour missions la promotion, l'intégration, l'amélioration des conditions de vie et la défense des droits des Québécois d'origine haïtienne et des personnes immigrantes, ainsi que la promotion de leur participation au développement de la société d'accueil.


- 24 mars 2019


Visite guidée du Musée des Beaux – Arts sur le thème de l'identité à travers la collection d’art contemporain international,  suivie d’un atelier de création sur notre autoportrait. "Sommes-nous plusieurs personnes à la fois ? Quelle influence notre milieu a-t-il sur notre identité ? Est-ce que notre corps, c’est nous ?"


Le Musée des beaux-arts de Montréal, fondé en 1860, est un musée de réputation internationale consacré à la promotion de l'art canadien et international.


Vue du haut du hall du Musée des Beaux-Arts de Montréal (en face, un bout de la fresque avec des couvertures de Charlie Hebdo)
Vue du haut du hall du Musée des Beaux-Arts de Montréal (en face, un bout de la fresque avec des couvertures de Charlie Hebdo)

Une des entrées du MBAM
Une des entrées du MBAM

Bilan personnel :


Tout d'abord, un gros coup de coeur pour la culture haïtienne, tant pour leur façon d'être, de penser, leur accueil et le buffet créole du vendredi soir !


Ensuite, je remarque qu'il y a une construction systémique du racisme. Une conversation entre citoyens est nécessaire mais aussi de plus d'interventions politiques. La culture de la peur fait beaucoup de mal.  Il est nécessaire d'avoir du soutien pour combattre la notion de culture systémique.  On a besoin d'études sur les mouvements sociaux, les évolutions de mentalités, on a besoin de rencontre et d'ouverture, de plus de tolérance pour changer un système prévu pour la discrimination.


J'ai aussi pris conscience de mes propres privilèges, en tant que personne typée européenne. J'en avais déjà pris conscience en suivant le #JeudiSurvieAuTaf sur Twitter de @Napilicaio et son exercice de la ligne de départ. Dans une situation où vous êtes minoritaire, le but est de calculer la distance de laquelle vous êtes parti pour en arriver là où vous en êtes, c'est-à-dire au même point. Vous rajoutez 10m à chaque obstacle : noir.e, quartier populaire, maladie mentale etc.


De ce fait, j'en viens à me demander si nous ne devrions pas penser humanité plutôt qu'identité ?


P.S. : Un grand merci à Emeline, Vanessa, Jovana, Houcem, & Raphaëlle. Vous avez été des compagnons de formation et de voyage formidables. Bonne continuation à vous, je ne doute absolument pas de votre réussite dans la concrétisation de vos projets futurs.

Ericka Alneus, Houcem, Vanessa, Marion, Gaël, Jovana, James & Emeline

James, Emeline, Jovana, Gaël, Vanessa, Marion et Houcem
James, Emeline, Jovana, Gaël, Vanessa, Marion et Houcem

 

  • Rencontre avec l'Institut du Nouveau Monde

Logo de l'Institut du Nouveau Monde

J'en ai profité pour pour luncher avec Louis-Philippe Lizotte, de l'Institut du Nouveau Monde (INM).


L'Institut du Nouveau Monde est un organisme fondé en 2003, non partisan dont la mission est d’augmenter la participation des citoyens à la vie démocratique afin d'avoir une prise de décision partagée. Leurs principaux champs d'action sont : la participation citoyenne, la démocratie participative, l’acceptabilité sociale, la gouvernance participative, l’entrepreneuriat social et l'innovation sociale à travers un laboratoire d'idées.

 

  • Rencontre avec Stéphane Vial à l'UQAM

Etant à Montréal, je ne pouvais pas tenter de rencontrer M. Stéphane Vial, un grand modèle pour moi dans le monde du design. C'est grâce à ses livres Le design, aux éditions Que-sais-je ? ou Court traité du design que j'ai pu mettre les mots sur ce qu'était le design pour moi. & ce fut littéralement une révélation voire une libération.

Autographe de S. Vial sur son livre Court traité du design
Autographe de S. Vial sur son livre Court traité du design

Il a accepté de me rencontrer dans les locaux de l'UQAM ainsi que d'être interviewée pour mon podcast Culture Design. Nous avons discuté design, philosophie, actualités, ce qu'est d'être étudiant en design aujourd'hui, entrepreneuriat, réussite et échec, comment devenir docteur (c'est-à-dire réaliser une thèse). Bref, de beaucoup de choses que vous entendrez prochainement dans un prochain épisode de Culture Design.


Intérieur de l'UQAM
Intérieur de l'UQAM

Intérieur de l'UQAM
Intérieur de l'UQAM

Vue de la terrasse de l'UQAM
Vue de la terrasse de l'UQAM

 

Marion Massot et Maxime Massiot au Café Maelstrøm à Québec
Marion Massot et Maxime Massiot au Café Maelstrøm à Québec

& j'ai conclu ce voyage, en rencontrant M. Maxime Massiot, designer français expatrié pas très loin de Québec. En plus de son travail professionnel, il propose un programme d'accompagnement en ligne, notamment pour les étudiants et les jeunes designers pour trouver et garder sa confiance en soi. Il est très actif sur les réseaux sociaux, que ce soit sur Linkedin, Facebook, Soundcloud ou encore Youtube.


En plus d'avoir un nom de famille qui se ressemble, nous partageons les mêmes valeurs sur le design et son approche et enfin, il m'a donné beaucoup de conseils. Il a également accepté de faire une interview pour mon podcast Culture Design ! Nous avons aussi discuté d'un tas de choses que vous entendrez prochainement sur un épisode spécial !


Bilan personnel : C'était important pour moi de rajouter à cette aventure, la rencontre de professionnel, surtout de mon domaine ou partageant les mêmes problématiques, même si j'ai déjà eu l'occasion de côtoyer plusieurs personnes au Luxembourg. J'ai remarqué que la culture était complètement différente & qu'être expatrié se trouve être une richesse pour son évolution professionnelle comme personnelle.

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