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J'ai commencé à écrire cet épisode le 21 mars pour qu'il sorte début juillet... Et finalement, nous sommes aujourd'hui – au moment où je suis en train d'écrire – le 26 juillet.
Je suis quelqu'un qui commence beaucoup de chose et qui ne finit pas grand chose. Signe d'une grande curiosité à ce qu'il paraît mais personnellement, c'est souvent pesant. Mais aujourd'hui, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et de réaliser une vraie fin.
J'ai pris conscience que j'arrivais au bout de ce projet, né dans une période d'incertitudes et de colère. Je me sens beaucoup plus apaisée depuis plusieurs mois et toute bonne chose à une fin. Je ne m'étais pas imposé un nombre d'épisode, de saisons ou de sujet à traiter... mais je pense avoir fait le tour de ce que je devais faire. Je préfère m'arrêter maintenant avant de perdre en qualité.
Le premier épisode est sorti le 8 février 2019. Depuis, j'ai bien évolué et grâce aux nombreux retours reçus, j'ai permis à d'autres personnes d'évoluer sur le sujet et c'est la plus belle des reconnaissances que je puisse avoir.
J'ai abordé des sujets très variés, allant de notions générales à des définitions spécifiques. Pour finir cette saga, j'ai décidé de faire une sorte de FAQ afin de répondre aux questions qui m'ont été le plus souvent posé.
1. Quel est ton parcours de designer et/ou comment on devient designer ?
Alors concernant mon parcours : comme beaucoup d'enfants, j'ai voulu devenir différents corps de métier et aussi, sachez que je suis du genre girouette ; je change très facilement, très souvent d'avis et ça peut se transformer en changement à 360 degrés à la dernière minute. L'année de mon bac, je souhaitais travailler dans les musées. J'avais été voir une conseillère d'orientation qui m'a indiqué des études possibles à l'Université de Strasbourg. C'est lors de portes ouvertes de cette université que j'ai vu une immense affiche dans la aula du Palais Universitaire promouvant la licence en design qu'une sorte d'épiphanie m'a frappé. C'était dans le design que je souhaitais travailler et non pas dans les musées.
De ce fait, j'ai suivi une licence en Design, avec un enseignement partagé entre le design industriel et les arts plastiques en licence 1 puis une convergence vers l'architecture. En licence 2, j'avais pris une option Mode mais le dessin artistique ce n'est pas mon fort. En licence 3, j'ai fait une année spécialisée en architecture et décoration intérieure car c'était mon objectif : devenir architecte d'intérieur.
Toujours à Strasbourg, j'ai enchaîné sur un master Couleur/Espace-Architecture. Début d'une période compliquée dans ma vie car ce master ne répondait pas à mes attentes et après 3 stages dans l'architecture intérieur à Paris, je me suis rendue compte que ce n'était pas exactement ce que je voulais faire.
C'est lors de mon dernier stage, que mon manager m'a dit : « ce que tu cherches, c'est une entreprise dans laquelle tu pourras porter une cape rouge et aller sauver le monde ». Et c'est comme ça que je suis devenue designer de service.
En effet, plus que que l'architecture et la décoration, c'était les gens en général qui m'intéressait. Je trouve l'être humain incroyablement passionnant dans sa complexité. C'est ainsi que j'ai suivi le master Design : Interaction, Innovation, Service à l'Université de Bordeaux Montaigne.
Je suis très satisfaite de ce master, même si je le complète aujourd'hui avec la formation Take The Wave initiée par Mélodie Mancipoz – formation que je recommande si vous voulez compléter ou aborder l'UX design dans votre parcours professionnel.
Et de ce fait, mon objectif ? C'est de créer des expériences à impact positif.
Et aujourd'hui, là où je travaille, me services permettent d'augmenter le chiffre d'affaires de cette entreprise: je ne suis pas seulement une prestataire de services créatifs mais également une partenaire stratégique dans la prise de décision en matière d'innovation. J'aide à maintenir une image de qualité et à améliorer le taux de satisfaction client grâce à mes compétences dans la compréhension des utilisateurs et des parties prenantes. J'aide à livrer des projets réussis à notre public, de la stratégie au produit final.
2. Quels sont les livres que tu recommandes ?
Concernant la bibliographie, il y a trois types de livres que je recommande :
premièrement, des livres sur le design effectivement, c'est évident
deuxièmement, des livres de gestion de projet afin de vous aider dans votre carrière
troisièmement, des livres de développement personnel afin de devenir un ou une meilleure collègue
Je vous mets des références dans le descriptif.
3. Comment on fait pour se lancer quand on souhaite produire un podcast?
Pour moi, la première chose et la plus importante, c'est l'envie. Tu as envie de faire un truc ? Bah vas-y. C'est pour moi le seul élément qui répond à la peur de l'échec, à la critique, au sentiment d'illégitimité... Je ne pense pas qu'il y ait de format type concernant un podcast. Ça peut être tout sujet que tu veux, le temps que tu veux.
Orelsan chante dans "Notes pour trop tard" : "Si tu veux faire des films, tu as juste besoin d'un truc qui filme". Je fais mes enregistrements avec le magnétophone du téléphone , puis c'était avec le micro d'écouteurs... La qualité, elle n'est pas ouf mais j'ai des gens qui écoutent !
Le 2eme conseil que je peux donner, c'est le test and learn. Tu fais un truc et tu adapteras les améliorations, les nouvelles idées qui viendront à force de faire...
Et pour des questions plus technique comme le montage, j'utilisais Audacity mais ça ne marche plus sur ma version de Mac donc j'ai trouvé une alternative avec Adobe Audition. Et aussi, si on souhaite le rendre accessible aux personnes sourdes ou malentendantes, c'est bien d'avoir une retranscription écrite ou une vidéo sous-titrée sur une plateforme type Youtube.
Pour finir, je vous invite à aller écouter le podcast de Clotilde Dusoulier – Change ma vie et particulièrement, l'épisode 143:
Voilà, cet épisode touche à sa fin et emmène lui, la fin du podcast Culture Design, car il était temps de casser des chaises. J'espère que vous eu autant de plaisir à l'écouter que moi à le produire. Je vous souhaite à toutes et tous de continuer à être aussi curieux, aux designers et futurs designers de devenir les designers qu'elles et ils rêvent de devenir . Un grand merci à tous ceux qui m'ont encouragés, crus en moi et c'est parti pour de nouveaux projets !
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